07/10 -01/01
Au programme de ce voyage à travers la beauté sonore du quatuor à cordes : Beethoven, Kurtag et Aquilone Lontano de la compositrice chinoise Xu Yi, dédiée au Quatuor Akilone.
Retour sur l’événement dans la presse : Sud ouest .
Pour clôturer le festival de Proxima Centuri, c’est à l’Auditorium du Musée Mer Marine que nous nous retrouverons le 7 octobre avec le Quatuor Akilone. Le programme Poétique des sons, comme son nom l’indique vous fera voyager à travers la poésie sonore du quatuor à cordes.
Dans ce programme « Poétique des Sons », le Quatuor Akilone nous fait voyager à travers la beauté sonore du quatuor à cordes, quelque soit l’époque ou le type de langage. Car si le mot « poésie » prend ses racines du terme grec qui signifie « créer », il est donc au centre névralgique de la démarche de chaque compositeur. Forme expressive où les mots s’expriment au-delà de ce qu’ils sont eux-mêmes et parfois s’associent pour créer une idée nouvelle, la poésie sublime les traits du réel. Pouvant prendre plusieurs formes, elle a valeur d’introspection ou de méditation, tout comme elle peut exprimer ouvertement notre ressenti à autrui et au monde.
Les 3 œuvres présentées aborderont différentes formes de poésies, de quêtes du sublime et de perception « au-delà » du réel.
Au centre, un monument du répertoire : L’opus 131 de Beethoven, 14e quatuor composé quasiment au crépuscule de sa vie. Il aborde la forme, les lignes et les harmonies d’une manière si personnelle (et parfois impénétrable !) et pourtant si sublime que beaucoup considèrent cette oeuvre comme la plus métaphysique composée par Beethoven.
Aquilone Lontano de la compositrice chinoise Xu YI, fut composé pour le Quatuor Akilone en 2018. Hommage délibéré à leur propre nom, le cerf-volant est au coeur de cette pièce en 3 mouvements. Celle-ci prend ses racines dans un poème antique chinois qui représente l’envolée de l’âme à travers la vie comme l’envol du cerf-volant vers le ciel.
Les 12 microludes de G. Kurtag, nous amènent à une forme de poésie encore plus succincte : 12 pièces successives et quasiment enchaînées (d’une durée totale d’environ 10min) dont l’atmosphère si intense nous rappelle celle des Haïkus japonais.
Entrée payante, plus d’informations sur lefestivalmad.fr