11/05 -01/01 18h30
Bordeaux oscillerait entre « déclin » et perte de compétitivité à la sortie de la Révolution française et du Premier Empire. Or cette idée reçue doit être contredite par la rapide «renaissance» de la cité-port, du système productif viti-vinicole, des dynasties anciennes.
Mais c’est surtout l’émergence de nouvelles (futures) dynasties qui est suscitée par un esprit d’entreprise ragaillardi.
Une communauté moderniste plaide pour un «progrès» commercial, technique, maritime, tandis que s’enracine la première révolution industrielle. Comment expliquer un tel « boum », symbolisé par la Banque de Bordeaux, Cruse & Hirschfeld, les Guestier, etc.? De riches fonds d’archives (Balguerie, Cruse), nombre d’investigations conduites en ce 21e siècle, et de publications permettent de réhabiliter cette première moitié du siècle, sans attendre la fameuse « prospérité impériale » du Second Empire.